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Par : CM
Publié : 9 avril 2018

La classe de CM " est dans le pré " !

Jeudi 5 avril, les élèves avaient commandé le beau temps pour préparer la manifestation de "l’Avenir est dans le pré" du 27 mai 2018. Après une séquence d’apprentissage de la maitrise du vélo, ils ont pu s’élancer pour se rendre à la ferme de la Rallière où 3 ateliers les attendaient.

Le trajet "aller" à vélo

Avant de partir, nous avons vérifié si les roues étaient bien gonflées, si notre vélo était en bon état et à notre taille. Nous nous sommes équipés d’un casque bien serré, d’un gilet de sécurité et des gants pour certains. Nous sommes montés sur nos vélos puis au premier carrefour, près du cimetière nous nous sommes mis de front pour tourner à gauche dans la rue des Fiefs. Une fois l’intersection passée, on s’est remis en file indienne puis nous avons roulé. Nous avons emprunté des côtes et des pentes et nous avons fait une pause pour boire et retirer, si nous voulions, nos manteaux pour les mettre dans le sac. Quand nous sommes arrivés à côté d’un pré de la ferme de la Rallière, nous avons enfilé nos bottes. Nous avons traversé un fossé grâce à une passerelle en bois. Ensuite, nous avons marché (dans la boue !) à côté de nos vélos jusqu’à la ferme.
Nolwenn et Shane

Les vaches Salers, avec Mathieu Careil

Nous avons appris que les vaches Salers n’ont pas besoin d’aide pour concevoir les veaux et vêler par exemple. Les vaches qui ne connaissent pas bien l’éleveur sont plus agressives. Si on touche leurs veaux, elles peuvent nous charger. Pour faire les soins aux veaux, Mathieu Careil utilisait une cage fixée au tracteur pour se protéger de la mère. Les vaches Salers se nourrissent toutes seules et mangent des céréales avec de la triticale, du maïs et des petits pois. Les vaches ont 4 poches dans l’estomac pour bien digérer. Quand les champs ne sont pas humides, l’éleveur les sort pour qu’elles broutent l’herbe.
Baptiste, Chloé, Esteban

La biodiversité, avec Domitille

La biodiversité rassemble tous les êtres différents de la faune et la flore. Nous les trouvons partout : dans les arbres, les prairies, les haies … On reconnait les êtres vivants grâce à leur nombre de pattes. Chaque être vivant a une fonction par exemple : la coccinelle mange les pucerons, cet insecte est le meilleur ami du jardinier. Nous devons donc préserver la nature pour les années à venir. L’agriculture biologique se développe de plus en plus (sans pesticide), pour protéger ces êtres vivants. Si on utilise des produits chimiques, ils s’infiltrent avec l’eau dans la terre et peuvent alors polluer les ruisseaux.
Zoé, Maé, Zoë

Le paysage du bocage, avec la maitresse

Avec la maitresse, nous avons fait un atelier de lecture du paysage. Au début, nous devions regarder le paysage, après nous avons dû faire le silence pour entendre les bruits qu’il y avait autour de nous. Nous avons entendu les oiseaux, la rivière, les vaches au loin et leurs barrières et un avion voler. Après, nous devons remplir un questionnaire sur le paysage, par exemple si le paysage était fermé ou ouvert. Le paysage était fermé, vallonné. Ensuite nous avons à nouveau regarder le paysage pour le dessiner. Par exemple, nous devions dessiner la rivière, les arbres, les cultures, les prés...
Shana, Justine, Corentin

Pause déjeuner

L’assemblée des Deux Lays

Avant de rentrer à l’école, nous sommes passés voir l’assemblée des Deux Lays. Il y a 2 Lays : le Grand Lay et le Petit Lay. Le grand Lay sépare la Réorthe de Chantonnay, le petit Lay sépare St Vincent Puymaufrais de Chantonnay. Quand les deux Lays se croisent à la Réorthe, cela forme le Lay, il sépare St Vincent Puymaufrais de la Réorthe. Le Lay se jette dans l’océan Atlantique à l’Aiguillon sur Mer.
Arthur, Elsa, Nawell

Le retour à vélo

Nous sommes partis de l’assemblée des Deux Lays. Nous avons longé le Lay en passant par la route puis nous avons emprunté un chemin sur la gauche pour rejoindre la rue des Fiefs. Pendant le trajet, nous avons mangé notre barre de céréales dans le chemin menant à la Baudière. Sur ce retour, nous avons été suivis par une voiture balai conduite par Maryse Tetrault (Merci à elle !), elle avait utilisé ses feux de détresse. Elle servait à faire ralentir les voitures qui voulaient nous doubler. Pendant le retour, nous avons dû monter des montées à pied car elles étaient trop raides. Nous avons parcouru environ 8 km pour le retour et environ 15 km sur la journée.
Enola, Maïly, Tedy

Un grand merci aux 2 papas s’étant rendus disponibles pour encadrer le trajet de cette journée à vélo, ainsi qu’à l’ensemble des parents mobilisés pour rassembler l’ensemble des casques et vélos nécessaires ! Sans cela, la sortie n’aurait pu être organisée ainsi.